Ça peut se dire comme ça de Myriam Riffaut

Ça peut se dire comme ça de Myriam Riffaut

Du monde souterrain qui porte le trouble, l’être a priori naïf accouche de brusques élans de lucidité devant l’absurde. Le combat intérieur s’agite, insensé.
Et pourtant, nos trésors, nos rêves enfouis. L’émerveillement. La sensualité.
Au jour le jour, les petits riens, insolites, explicites.
Il n’empêche que.
L’œil porté sur le quotidien du monde se balade et saisit. La blessure intime oblige à considérer la folie, interroge la vie en marge des autres, de soi. L’aberrant est là, sous nos yeux ; l’insupportable, même.
Mal adapté, alors, qui n’a pas su naviguer dans le réel, complexe ? Il s’agit d’y penser, avec les mots des profondeurs.
Oui, s’attarder à penser. Tenter d’éclairer, aussi, ce qui soumet et enchaîne la pensée et la vie. Prémisses d’un jugement
retrouvé.
Et de là déconstruire. Comme un fou, chercher ce qui s’est perdu dans l’inessentiel, sensible encore aux fragiles bonheurs. Lâcher les artifices et revenir au possible.
Qu’est-ce à vivre ? L’amour, la liberté, comme seules nécessités. Se laisser aller à n’être qu’en voyage, dans le jeu, la douceur… danser, même, au cœur de ce qui fait sens ! L’avenir flou tissé d’espérances vraies.

Le blog de l’auteur