Je de Raphaël Petrasch

Je de Raphaël Petrasch

C’est un sang

C’est un chaos

C’est un chant

que j’ai traversé

Dans le ciel bleu, un long sillage blanc s’estompe lentement signant le passage des avions. Chaque humain dépose dans le cœur de ceux qui l’ont connu ou le connaitront sa trace fugitive. Raphaël aimait aimer, il aimait aussi qu’on l’aime, comme chacun de nous. Comme chacun de nous Raphaël avait sa place, sa fonction. Lui aimait faire chanter son cœur pour faire rêver ses sœurs et ses frères. Voici humblement un peu de son chant, voici sa trace. Comme chacun de nous, Raphaël fut un enfant, n’abandonnons jamais l’enfant que nous fûmes, jusqu’à notre mort, chérissons-le . Ceci est un acte de mémoire, plus encore, un acte d’amour. Pourquoi tant de gêne à dire « je t’aime ». Surement si nous le disions plus souvent, si nous l’entendions plus souvent, les choses seraient plus simples. Raphaël était un enfant de Céret. » Marcel Petrasch